LE TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE MENDE

Cette sortie a été possible grâce au partenariat avec le CDAD48 (Centre départemental d'Accès au Droit), Mme Audrey Constant,  qui a fait le lien avec le Tribunal de Mende. La présidente du Tribunal a été très accueillante;

Groupe 1

Le matin, nous sommes allés au tribunal, nous avons assisté à 3 affaires. Dans la première affaire, la victime avait porté plainte le 25 mai 2020. L'accusé avait placé un traceur GPS sous le capot de la voiture de la victime. Selon les dires de la victime, le prévenu la harcelait de message et la menaçait. Il la géolocalisait grâce à son téléphone. Pour sa défense, il a dit avoir peur que le véhicule puisse être volé et qu’il l’avait placé avant sa séparation. La procureure a demandé 350euros d’amende plus un sursis. Il a été relaxé faute de preuves.

La deuxième affaire était une affaire d'escroquerie. Il a tenté de payer avec des faux billets de 10 euros. Pour sa défense il dit qu'il pensait que c’était des billets de jeu commandés sur internet. Il a déjà un cassier judiciaire. La procureure demande qu’il paye une amende de 300euros.

La troisième était un accident de chasse. Le 11 novembre 2019, pendant une battue, un chasseur tire sur une sanglier, sauf que la balle a fait un ricochet sur une pierre et a touché la main de Tom, 14 ans. La juge pensait qu’il n’avait pas respecté l’angle de tir de 30°. Pour sa défense il savait qu’il y avait son frère et Tom pas loin, mais il ne les avait pas vus. Il a été relaxé faute d’éléments.

Groupe 2

Nous avons d’abord assisté à une affaire sans le prévenu ce qui nous a permis d’assister à une plaidoirie. Dans la 2e affaire le prévenu avait dégradé l’église de Villefort et son mobilier. Il avait choisi de se défendre seul.

Groupe 3

C'était le procès d'un homme de 40 ans. Il était en possession de photos de bébé en couche ou nu et de photo de mineures à caractère pornographique. Il était en récidive puisqu’il avait été emprisonné 6 mois avec suivi psychologique et interdiction d'approcher des enfants à titre professionnel. Il avait l'intention d'acheter des bébés et des jeunes filles pour les prostituer. Il comptait violer des jeunes filles d'environ 14 ans pour avoir des enfants et les prostituer à leur tour. Il a avoué détenir des vidéos à caractère pédopornographique. Le procureur a proposé une peine de 6 mois de prison ferme et 6 mois de sursis avec un suivi psychologique obligatoire. Le procureur a aussi proposé une interdiction de voir des enfants à titre professionnel et privé. Nous avons dû partir avant d’entendre la plaidoirie et le délibéré.